Retour

L'animation (branche ECLAT, CCN IDCC 1518)

Publié le 21/09/2018

125 00 salariés en emploi principal, 160 000 salariés en emploi annexe, représentant 75 000 équivalents temps plein, travaillent dans la branche ECLAT (anciennement Animation). Plus de 300 000 postes salariés secondés par 380 000 bénévoles. Les 14 040 entreprises du champ dont 96% sont associatives sont très majoritairement des très petites entreprises (91% moins de 10 salariés et 2/3 ont moins de 5 salariés) réparties sur l'ensemble du territoire mais les 6% des entreprises de plus de 50 salariés représentent 49% des salariés.

Les activités couvertes par la convention sont :

- Culture et éducation

- Activités scolaires et périscolaires

- Activités physiques et sportives

- Environnement

- Conservation du patrimoine (musées...) hors fonction publique d'État ou fonction publique territoriale

- Loisirs éducatifs

- Développement de la vie associative

- Information (CIDJ)

  • 125 00 salariés en emploi principal, 160 000 salariés en emploi annexe, représentant 75 000 équivalents temps plein, travaillent dans la branche ECLAT (anciennement Animation). Plus de 300 000 postes salariés secondés par 380 000 bénévoles. Les 14 040 entreprises du champ dont 96% sont associatives sont très majoritairement des très petites entreprises (91% moins de 10 salariés et 2/3 ont moins de 5 salariés) réparties sur l'ensemble du territoire mais les 6% des entreprises de plus de 50 salariés représentent 49% des salariés.
  • La majorité des salariés de la branche sont des animateurs (66%). Les autres corps de métier sont les administratifs (26%) et les techniciens (11%).
  • logoEclat150px La convention collective a changé de nom le 1er octobre 2019 (avenant 177) afin de prendre en compte l’évolution des métiers et l’élargissement du champ de compétences. Elle s’appelle désormais la convention collective nationale des métiers de l’éducation, de la culture, des loisirs, et de l’animation agissant pour l’utilité sociale et environnementale au service des territoires.

La convention collective nationale (CCN) et le champ professionnel

La CCN étendue en 1988 a constamment élargi son champ de compétences successivement aux :

  • enseignements artistiques de droit privé (écoles de musique, danse, arts plastiques),
  • musées associatifs,
  • au secteur de l’environnement (fédérations et associations de protection de l’environnement).
  • Aux entreprises de l’Animation relevant du secteur marchand

Le champ d’intervention des entreprises est l’Education scolaire et périscolaire (les accueils collectifs de Mineurs et plus particulièrement les séjours de vacances et les accueils de loisirs), le développement local, les activités culturelles, les activités physiques et sportives, le développement de la vie associative, l’action citoyenne, les loisirs récréatifs, les activités scientifiques et techniques et la formation aux métiers de l’Animation.
Les rares grandes entreprises du secteur sont les fédérations d’éducation populaire (Léo Lagrange, Fédération des Œuvres Laïques, UFCV, Ligue de l’enseignement, CEMEA).
Les salarié(e)s du champ de l’animation sont majoritairement jeunes (70% de moins de 35 ans 1/5 à  moins de 25 ans), de sexe féminin (64% sont des femmes), souvent en temps partiel (40%) mais majoritairement en CDI (70%) en excluant les personnels occasionnels des séjours de vacances et accueils de loisirs.

La CFDT dans la branche

La CFDT est présente dans toutes les grandes entreprises de l’Animation et est la deuxième organisation en termes d’audience lors de la dernière mesure de représentativité (28.97% des voix). Elle est présente et active dans les négociations de branche (Commission Mixte Paritaire, groupes de travail) ainsi que dans l’ensemble des commissions et groupes de travail du champ professionnel (Commission paritaire consultative des métiers du sport et d’animation du Ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative,  Commission Paritaire Nationale Emploi Formation, Commission d’interprétation conventionnelle) et bien entendu à l’OPCO qui gère les fonds de la formation des entreprises de la branche.

Ce que la CFDT a negocié et obtenu dans la branche

  • La prise en compte du temps de préparation pour les salariés de la grille spécifique de la branche. Nous avons obtenu qu’un temps complet pour l’animateur technicien soit de 26h et que celui des professeurs soit de 24h, afin que leur temps de préparation soit pris en compte.
  • La possibilité de créer un compte épargne temps dans les entreprises pour les salariés n’ayant pas pu prendre l’intégralité de leurs congés payés ou RTT.
  • Des certifications reconnues et professionnalisantes : la création du CQP animateur périscolaire et, en cours d’expérimentation, le CQP animateur danse, inscrits au Répertoire national des certifications professionnelles, sont de vrais diplômes professionnels bénéficiant d’un référentiel de compétences au contraire du BAFA et BAFD. Les CQP sont les véritables portes d’entrées vers un parcours qualifiant reconnu par les employeurs dans la branche professionnelle de l’Animation.
  • Des augmentations salariales régulières.
  • Une complémentaire santé de branche pour tous les salariés dans le respect des valeurs CFDT (montant de la cotisation juste et adapté, couverture incluant aussi bien les non cadres que les cadres, les CDD, les nouveaux embauchés, les CDII, les temps très partiels…).
  • Une dérogation aux 24h minimales de temps partiel pour les salariés de la grille spécifique et les salariés de la grille générale avec contreparties (prime de 7 points pour l’ensemble des salariés à temps partiel, heure complémentaire majorée de 25% dès la première heure, etc.), pour que dans l’ensemble du territoire, tout le personnel de la branche puisse bénéficier des protections offertes par le Code du travail et la Convention collective de l’Animation. Ainsi, nous limitons les recours au travail non déclaré ou avec un statut de travailleur indépendant.
  • L’ouverture du champ d’application de la CCNA aux entreprises de l’Animation relevant du secteur marchand, ce qui va notamment permettre :
    • de pérenniser le devenir de la CCNA en augmentant le nombre de structures l’appliquant ;
    • de réguler la concurrence entre les associations et les entreprises marchandes lors des passations de délégation de service public ;
    • à tous les salariés de l’Animation travaillant dans une entreprise marchande (SA-SARL) de bénéficier d’une convention collective relevant du champ des entreprises de l’Animation
  • La refonte de la mécanique de rémunération :
  • Plus de justice afin que les augmentations soient égales entre tous les salariés avec la mise en place d’une double valeur du point et des négociations pluriannuelles.
  • Une augmentation des indices des groupes A et B pour une amélioration des salaires les plus bas.
  • Une annualisation de l’ancienneté pour une prise en compte immédiate des compétences acquises.
  • Un cadre conventionnel pour l’indemnisation de la plurivalence verticale comme horizontale pour une reconnaissance des réalités du terrain.

Ce que la cfdt revendique dans la branche

  • La CFDT est contre le Contrat d’engagement éducatif (CEE) en l’état, mais ceci est du ressort de la loi. Nous souhaitons donc une ouverture de négociations au niveau conventionnel pour améliorer les dispositions du CEE dans la branche de l’Animation.
  • La défense des intérêts de TOUS les salariés de la branche, qu’ils soient en CDD ou en CDI, à temps partiel ou à temps plein, quelle que soit la taille de leur structure.
  • Reconnaître, à travers la classification, à leur juste valeur certains métiers ayant de fortes responsabilités, tels que les adjoints directeurs, les directeurs d’accueils de loisirs périscolaires... ;
  • Faire reconnaitre les salariés de la branche comme des acteurs incontournables de la vie économique du pays.

 

Convention collective nationale (CCN)

CCN Animation (Brochure JO 3246 - IDCC 1518)
Animation, animateurs, associations culturelles, séjours de vacances, accueils de loisirs, écoles de danse, de musique, d´art plastique, d´art dramatique, de sport, halte-garderie, crèches parentales, bibliothèques, ludothèques, médiathèques, musées, écomusées, maisons de la nature, fermes pédagogiques, chantiers de jeunes, scoutisme, MJC, auberges de jeunesse, offices des sports, protection de la nature et de l´environnement.

11 activités sont couvertes par la convention dont :

  • Culture et éducation
  • Activités scolaires et périscolaires
  • Activités physiques et sportives
  • Environnement
  • Conservation du patrimoine (musées...) hors Fonction publique d'État et fonction publique territoriale
  • Loisirs éducatifs
  • Développement de la vie associative
  • Information (CIDJ)
  • Formation aux diplômes professionnels (BPJEPS, CPJEPS...) et non professionnels (BAFA, BAFD) aux métiers de l’animation…