Revalorisation des salaires

Publié le 15/04/2019 (mis à jour le 09/05/2019)

Dans le cadre de la convention collective du 26 avril 2000, les partenaires sociaux des télécoms ont conclu, le 22 février 2019, un accord relatif aux salaires. Celui-ci met en place la nouvelle grille des minima salariaux conventionnels pour l'année 2019. Il est à noter, des augmentations plus importantes pour deux premiers groupes de la classification conventionnelle.

 

L'accord prévoit que les salaires minima annuels de la branche des télécommunications sont majorés de 2 % pour l’année 2019.

L' accord signé, le 22 février, par Humapp et les fédérations syndicales CFDT, CFTC et FO, modifie  le  précédent du 26 janvier 2018.


« Pour soutenir la situation des bas salaires », les partenaires sociaux ont décidé également d’accorder un « coup de pouce significatif » aux deux pre miers groupes de la classification, soit 1,5 % au groupe A et 1,3 % au groupe B, ce qui représente respecti vement une majoration totale de 3,5 % pour les salaires du groupe A et de 3,3 % pour ceux du groupe B. Les signataires ont demandé l’extension de l’accord.

Grille conventionnelle pour 2019

 Les salaires minimaux, par groupe de classification, débutent à 19 214 € au seuil 1 du groupe A (soit un montant, en douzième, de 1 601 €). Les trois autres montants concernant le groupe A sont portés à 20 031 € au seuil 1 bis, à 21 019 € au seuil 2 et à 22 097 € au seuil 3.

Les salaires minimaux annuels concernant les six autres groupes varient entre 20 156 € au seuil 1 du groupe B  et 74162 € au seuil 2 du groupe G.

Règles de mise en œuvre de la grille

 Comme précédemment, l’accord rappelle que l’assiette des salaires minimaux comprend tous les éléments bruts de salaire à caractère récurrent, y compris les éléments variables, versés durant une période de 12 mois au sein de chaque entreprise. Les primes et libéralités à caractère aléatoire ou temporaire, les heures supplémentaires et les remboursements de frais sont exclus de la comparaison.

Toutefois, précise le texte, à la moitié de la période de référence annuelle, la rémunération brute totale d’un salarié percevant une part de rémunération variable, doit, le cas échéant, bénéficier d’une régularisation, afin que cette rémunération totale soit au moins égale au montant du salaire minimal de sa classification, divisé par le nombre de mensualités prévues par l’entreprise dans l’année, multiplié par le nombre de mois écoulés depuis le début de la période de référence.

Enfin, conformément  à  l’accord du 19 mars 2015,  l'accord rappelle qu’aucun salarié ne peut percevoir mensuellement une rémunération inférieure au Smic,