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Etude égalité professionnelle 2023 branche du portage salarial (étude OPPS)

Publié le 21/11/2023

Les partenaires sociaux de la branche du portage salarial ont souhaité bénéficier d'une étude sur l'égalité professionnelle au sein du secteur. Cette étude a donc été menée par l'Observatoire Paritaire du portage Salarial (OPPS) pour l'année 2023.

Pour réaliser cette étude, nous 3 sources de données ont été utilisées :

  • Les données des DSN 2019 et 2020 issues d'une commande au département des produits sur mesure de
    l'INSEE ;
  • Les réponses au questionnaire envoyé aux entreprises de portage dans le cadre du rapport de branche (nous avions
    ajouté une section sur le sujet en prévision de l'étude) ;
  • Les réponses au questionnaire envoyé aux salariés portés (les questionnaires ont été relayés par les entreprises de
    portage du secteur).

L'études a mis en avant de fortes disparités de traitements entre les femmes et les hommes  :

Une forte différence entre la masse salariale des hommes et des femmes en portage salarial.

Les femmes ont perçu en 2020 une rémunération brute 2,7 fois inférieure à celle des hommes. On ne parle pas ici de moyenne mais de rémunération totale du secteur.

Une rémunération brute annuelle moyenne nettement inférieure pour les femmes.

Les femmes ont perçu en 2020 une rémunération brute annuelle moyenne nette inférieure à celle des hommes.
Le contexte de l'année 2020 (Covid_19) n'est pas seul responsable puisque l'écart entre les deux rémunérations était déjà de 35 % en 2019 (39 % en
2020).
Il semblerait donc que cet écart soit structurel au sein du secteur.

Une rémunération brute horaire tout de même significativement inférieure pour les femmes.

Une fois que l'on a gommé les effets nombre de salariés portés et nombre d'heures travaillées, il reste tout de même un écart de rémunération important entre les hommes et les femmes.

 

Les femmes facturent moins cher leur client ce qui conduit à ce qu'elles perçoivent une rémunération brute inférieure de 15 % à celle des hommes. Sans données sectorielles, il nous est impossible de savoir si cette différence provient de facteurs liés au secteur d'activité (sur-représentation des femmes dans des secteurs avec un TJM plus faible ?), au TJM négocié ou un mix des deux.

Retrouvez l'intégralité de l'étude en cliquant sur le lien ci-dessous.